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lundi 26 avril 2010

Couverture ... suite

26 avril, il faut finir cette couverture !! Cette fois ci, nous partons du bon pied et surtout avec les bonnes cales. Retour sur le toit, mais pour l'autre pente cette fois ci. Il est 14h, le soleil tape fort. Le film bitumineux renvoie la chaleur. Ah, quand je pense à tous ces malheureux qui sont dans un bureau climatisé ... Bref, cette fois ci, les liteaux sont posés rapidement et sans fausse note. Les tuiles s'emboitent les unes dans les autres, ça monte vite. 17h30, c'est fini. Le temps d'essayer la porte pour voir si elle rentre bien et zou, c'est fini.
Demain on attaque l'enduit extérieur, alors nettoyage autour du garage, dépoussiérage et un petit coup de jet d'eau sur les murs pour les humidifier (l'enduit tiendra mieux)




dimanche 25 avril 2010

La courverture

24 avril, sous une tempête de ciel bleu, nous attaquons le chantier. L'objectif étant de poser la couverture avant la fin de la semaine.
Première chose, poser le film sous toiture. Il s'agit d'un géotextile à base de bitume, permettant de limiter le passage de poussières, d'eau, voire de neige poudreuse (c'est bien connu, il neige beaucoup dans le coin). Le rouleau faisant 1m de large, il suffit de couper des bandes et de jouer aux équilibristes sur les poutres avec une agrafeuse électrique coincée dans les dents : facile !


Ensuite, il faut poser les liteaux. Ces pièces de bois de grande longueur et de quelques centimètres de section permettront de poser les tuiles. Donc un petit calcul s'impose pour savoir l'espacement requis entre chaque liteau. Et c'est là que tout se complique. Le calcul donne 33 cm d'écart, donc nous allons utiliser une cale de 33 cm comme gabarit.
Après avoir posé 3 rangs, une petite vérification s'impose. Pour cela, on pose quelques tuiles. Et là c'est la tuile ! (oui je sais, c'est facile). Vérification au mètre, l'écartement est de 31 !! Erreur de sciage de la cale. Pas grave, on enlève les fameux 3 rangs (un clou de 60 cm n'est pas super facile à enlever, surtout quand on est en équilibre sur un chevron de 6 cm de large), puis recoupe de nouvelles cales à 33 cm.
Cette fois ci, nous accélérons la cadence pour rattraper le retard et en peu de temps, tous les liteaux de la première pente sont posés. On commence à poser les tuiles, et au bout de la 3ème rangée .... Bon vous l'aurez deviné, la cale ne faisait toujours pas 33 cm. Encore un coup de la scie folle !!!
Conclusion, à force de faire et défaire cette toiture, la fin de journée arrive et une seule des 2 pentes est faite (liteaux + tuiles).


Ça y est, c'est officiel, on dérive ....

De maçon à charpentier


23 avril, il fait beau et chaud. Le temps parfait pour attaquer la charpente (ça n'a rien à voir, mais c'est quand même plus agréable que sous la pluie). C'est aussi le retour de mon maitre d'oeuvre. D'ailleurs une paire de bras supplémentaire n'est pas de trop pour monter les bastaings.
Mais d'abord, il faut tailler les parpaings, positionner les bastaings et poser les chevrons aux extrémités.
Ensuite, vient le coffrage qui permet de couler le béton afin de faire un joli pignon bien droit (les bastaings seront pris dans le béton et comme on dit chez nous, le tout tient par l'ensemble).
Et maintenant, la partie sympathique: poser et clouer les chevrons grâce à des clous de 100 mm. C'est assez cool à faire, surtout quand le clou s'enfonce droit. Bref, à la fin de la journée, la charpente est posée.



samedi 24 avril 2010

Des pignons à tout va

15 avril, mon maitre d'oeuvre m'a laissé la responsabilité du chantier pour en attaquer un autre (youhou, je prends du galon). Je m'attaque donc aux pignons.
En soi, pas si dur à faire après avoir monté autant de parpaings. Sauf que là, il faut les monter jusqu'à 3m70.
Ma journée se résume à : faire une tournée de mortier, remplir un seau, le monter ainsi que 2 ou 3 parpaings sur les tréteaux de maçon, étaler le mortier, poser les parpaings, les ajuster, redescendre chercher du mortier et des parpaings etc ...
Bref, une bonne journée, mais à la fin, mes deux pignons sont presque finis.


Petite pause dans le chantier pour cause de duathlon à St Jean de Monts (5.6 km de course à pied + 31 km de vélo + 5.6 km de course à pied). Le temps étant estival, je décide de rester un peu plus pour profiter de la mer. Du coup le retour se fera en vélo (encore une histoire de pignons tout ça).

22 avril, je pose les derniers rangs du deuxième pignon et en profite pour positionner et coller les bastaings du bas.

Ça y est, la maçonnerie est terminée. Bien sûr il restera bien l'enduit et deux ou trois gachées, mais le plus gros est fait.

mercredi 14 avril 2010

Ceinture et bretelles

Après un week-end bien mérité et reposant à faire le tour de Belle Ile en vélo, ce lundi s'annonce cool car au programme, une seule rangée de parpaing, mais pas n'importe laquelle. Le dernier rang est une ceinture de parpaings creux, ferraillée et remplie de béton.

Mais d'abord, il faut poser les prélinteaux au niveau des ouvertures. Il est possible de coffrer et de couler du béton, mais l'utilisation de prélinteaux achetés chez un fournisseur permet de gagner du temps.
Pour mes ouvertures, j'ai besoin de 2,8m (pour la porte de garage) et 2,2m (pour la fenêtre), soit respectivement 67 et 53 kg à monter à bout de bras jusqu'à 2m. Heureusement, super beau frère était là en support, à 3 nous n'étions pas de trop.


Une fois étayés, une première couche de mortier est étalée puis viennent les parpaings creux. Une fois le ferraillage ligaturé,
le béton peut commencer à couler. Il faut monter les seaux à 2m20 de haut pour remplir les parpaings. Au total, 6 sacs de ciment seront nécessaires.

Maintenant, plus qu'à laisser sécher tranquillement. Demain, j'irai chercher la charpente.

lundi 12 avril 2010

Tenir les délais

La nuit a été bonne, le réveil difficile mais le sommeil réparateur. Aujourd'hui, il faut monter 4 rangs et demi, afin d'atteindre les 2m de haut. Le maitre mot est "il faut tenir les délais". Un ami m'a déjà provoqué en évoquant le retard quasi certain qu'aurait le chantier. C'est sans connaitre mon "maitre d'oeuvre" !!

Succédant à la veille, le ballet reprend. Le temps est toujours de la partie (j'ai attrapé un coup de soleil hier, ce qui confirme que le métier de maçon est dangereux). Les parpaing succèdent aux parpaings, la seule pose sera pour un petit sandwich mangé en 10min, et un café vite avalé.

20h30 : le dernier parpaing est posé, le jalon est tenu. Le week-end bien mérité.

Au total, 16 sacs de ciments (35kg) ont été écoulés. Pour chacun, comptez 17 pelles de sable.
4 palettes et demi de parpaings ont été utilisées, à raison de 50 parpaings par palette et 22 kg par parpaing

La première pierre

Le jour J est arrivé, celui de la pose de la première pierre. Pour l'occasion le maire n'a pas voulu se déplacer en raison de l'horaire matinal.
Première tâche, tracer les lignes afin de poser la première rangée le plus droit possible. Pour cela, une corde est tendue et nous servira de guide. Au sol, deux traits bleus parallèles et faisant le tour de la chape symboliseront les zones d'encollage.
Le fer à béton est positionné à l'emplacement des piliers. Mesurant 2m10, il faudra lever les parpaings d'angle au dessus de la tête pour les enfiler.

9 h 30 : le vrombissement de la bétonnière résonne dans le hameau. Les premières pelles de sables sont jetées, le premier sac de ciment ouvert, la première brouette est remplie, puis la deuxième. A partir de maintenant, le chrono est déclenché, l'objectif étant de monter les 8 rangs en deux jours.

Le premier parpaing fait l'objet de toutes les attentions, de son positionnement dépend l'alignement des autres. Ensuite, grâce à la corde, tout s'enchaine rapidement, la première rangée est posée, puis la deuxième ...
Étaler le mortier, aller chercher le parpaing voire le couper, le positionner, l'aligner, combler le joint; tel un ballet plus ou moins bien rodé, les ouvriers trouvent leurs marques dans ce chantier.
Les tournées de bétonnière se succèdent sans pause (ou presque), les empilements de parpaings diminuent, le murs montent.
Mais déjà arrive le soir et l'heure tardive (21h) ne permet plus de redémarrer la bétonnière, le chantier prend donc fin pour aujourd'hui avant d'avoir terminé le 4ème rang.




mardi 6 avril 2010

Vive les cloches !!!

Ah le week-end Pascal !!! Le fait que le séchage du béton tombe pendant le week-end Pascal n'est presque pas un hasard. Quoiqu'il en soit, c'est l'occasion de faire autre chose : course à pieds, sortie vélo, plantation des semis (faut bien penser à l'été) et surtout décoffrage !!! Car oui, le coffrage ne reste pas en place, alors il faut décoller le béton de dessus, enlever la terre rajoutée pour le soutenir, et grâce à la pince à décoffrer (bizarrement, on la connait plus sous le nom de pied de biche) et un peu d'huile de coude, les planches sont récupérées. Maintenant, il faut remettre la terre en place (une fois de plus).
"Faire et défaire, c'est travailler" dit on, eh bien il y a des métiers où c'est plus facile que d'autres (le copier-coller ne fonctionne pas en maçonnerie, si certains voient de quoi je veux parler).

Bon demain, il faut songer à commander la porte et préparer le chantier, car la bétonnière va bientôt chauffer ...

jeudi 1 avril 2010

Une livraison pour vous !!

C'est bien connu dans certains métiers, les jours de livraison sont les plus fatiguant.
Ce matin, les 3.5m3 de béton arrivent vers 10h30. Il faut donc tout préparer avant. Par tout, j'entend poser la protection d'étanchéité, la semelle SL35, le treillis métallique ainsi que ligaturer tout ça (enfin pas tout ensemble quand même).

Par chance, le temps est clément ce matin, pour ne pas dire agréable. Avec une bonne demi heure d'avance, le chantier est prêt à accueillir le béton, le temps donc de prendre un petit café au soleil (et là je pense à mes pauvres anciens collègues qui travaillent dans leur bureau)
La toupie arrive, avec beaucoup de mal et un bon nombre de manoeuvres, le chauffeur arrive à la faire rentrer dans la cour. A partir de maintenant, tout va aller très vite. Tout DOIT aller très vite.
Au fur et à mesure que le béton se déverse, je soulève le treillis métallique avec le râteau pour qu'il ne soit pas au fond. Grâce à la gouttière, le béton est réparti (en gros) sur toute la surface. Une petite signature au chauffeur et les choses sérieuses peuvent commencer.
Armés d'un râteau et d'un croc, nous étalons au mieux le béton afin de couvrir toute la surface jusqu'en haut des planches de coffrage. Le béton est trop liquide, il ne se tient pas.
Nous commençons néanmoins à le tirer avec la règle. Pour cela, nous plaçons deux planches (vieilles plaintes) sur la largeur car la règle fait 2m. Cette planche est enfoncée dans le béton de façon à ce qu'elle soit de niveau avec le coffrage.
Ensuite, avec la règle de maçon, nous tirons le béton d'une extrémité à l'autre, par de petits mouvements latéraux pour faciliter le déplacement de la règle.

Arrivés au bout, nous recommençons sur l'autre bande, et ainsi de suite. Cela revient donc à travailler sur 3 bandes de moins de 2m.
Le résultat obtenu est joli, mais pas parfait. Le béton étant trop liquide, cela donne une chape bombée. Il faut recommencer, mais la pluie fait son entrée (là je ne pense plus à mes anciens collègues), augmentant d'autant plus la quantité d'eau dans le béton. Nous en profitons donc pour aller manger, en attendant que l'orage passe.

30 minutes plus tard, le soleil est revenu et nous aussi. La première bande se passe bien, nous sommes obligés d'enlever une bonne quantité pour arriver au niveau, mais ça se lisse. La deuxième bande est plus dure, comme le béton d'ailleurs. Le vent et le soleil ont eu raison de l'eau, le béton sèche vite, trop vite. La troisième bande est franchement dure, nous marchons maintenant sur le béton sans nous enfoncer.
Pendant que nous nous battons avec le béton, les autres matériaux arrivent : 6 palettes de parpaings, 2m3 de sable, 16 sacs de ciment, une palette de tuiles, bref ma cour ressemble de plus en plus à l'arrière cour de Point P.


La bataille est finie, la chape est faite, mais il reste un petit demi m3 de béton. Nous décidons donc de l'utiliser pour faire une allée. A nouveau, il faut l'étaler, le lisser, le coffrer et petite touche, on le recouvre de graviers blancs, histoire de ne pas laisser le béton brut.


Le temps de nettoyer le chantier, les outils, la terrasse et c'est l'heure de récupérer les enfants. La chape est finie, maintenant on laisse sécher une semaine, le temps de souffler ... ou d'attaquer un autre chantier.

Repos et fignolage

Comme prévu, aujourd'hui repos. Grasse matinée jusqu'à 8h, petit dèj. en entier et même quelques jeux avec les enfants. Bref, on se croirait en vacances. Au passage, je me permet d'aller à la piscine faire quelques longueurs, histoire de faire passer les courbatures et se détendre avant la journée de demain qui promet d'être rude.

Il faut quand même penser à consolider le coffrage qui par endroit dépasse de 20cm du sol (souvenez vous de la déclivité du sol). Pour cela, j'ai de quoi faire avec la douzaine de m3 de terre qui a été sortie. La pelle et la brouette sont devenues mes meilleures amis ces derniers temps ...

Demain, le béton arrive, la fin d'une étape !